« Rec » fait peur là où ça fait mal
Pur film de genre, Rec fait peur. Huis-clos dans un immeuble, des couloirs obscurs, une cage d'escalier plongeante, des recoins mortels. Chasse à l'homme dans les appartements. Il fait trop noir, il y a des bruits furtifs et des menaces muettes. Rec, film espagnol, porte la marque des bons films d'horreur. Tout ce qu'on peut imaginer ne serait jamais pire que ce qu'on veut bien nous montrer.
Une caméra ne cesse de tourner, c'est celle de l'homme qui accompagne une journaliste, c'est le film. La journaliste fait un reportage sur les pompiers. Elle les suit dans une intervention nocturne, qui vire mal. Banalité des habitants, chacun pour sa peau, appartements vidés peu à peu de leurs occupants.
Rien de nouveau sous la lumière blême des films à pétoche, mais Rec remplit bien son contrat. Si l'on peut comparer sa mise en scène à Blair Witch Project, c'est plutôt du côté de l'excellent The Descent qu'il faut classer Rec : unité de temps (une nuit), de lieu(une grotte/un immeuble) et d'action (comment -s'- en sortir).
Une caméra ne cesse de tourner, c'est celle de l'homme qui accompagne une journaliste, c'est le film. La journaliste fait un reportage sur les pompiers. Elle les suit dans une intervention nocturne, qui vire mal. Banalité des habitants, chacun pour sa peau, appartements vidés peu à peu de leurs occupants.
Rien de nouveau sous la lumière blême des films à pétoche, mais Rec remplit bien son contrat. Si l'on peut comparer sa mise en scène à Blair Witch Project, c'est plutôt du côté de l'excellent The Descent qu'il faut classer Rec : unité de temps (une nuit), de lieu(une grotte/un immeuble) et d'action (comment -s'- en sortir).