Under my umbrella.
/mode râleur on
La musique en fond sonore imposée dans les lieux publics, j'aime pas, hormis dans les bars, les boites et les salles de concert.
Dans mon club de gym, je demande régulièrement à l'accueil de baisser le volume du haut-parleur, au-dessus de moi, qui crache RadioFg dans mes oreilles. Ils doivent me prendre pour le chieur de service. Mais bouquiner en entendant de la dance au kilomètre, je peux pas. Un beat plus fort que mon Podcast, je peux pas.
Au resto, j'aime pas trop manger en entendant de la musique, c'est comme si je faisais deux choses à la fois. Faudrait aussi que ça aille ensemble. Et encore... A quoi associer un sushi ?
Il paraît que le musique adoucit les moeurs, mais le jour où j'ai entendu Mylène Farmer diffusée dans la station de RER Châtelet-Les Halles, j'ai eu envie de tout péter.
Aller au supermarché, c'est pas toujours avec gaieté de cœur, j'ai pas - en plus - forcément envie de me taper Rihanna, Obispo et consorts. Je préfère le silence arctique de Picard Surgelés ou celui fauché d'ED.
Les nuisances sonores, c'est pas seulement une question de volume. C'est un parasitage insidieux de l'espace. Une pollution dont on finit par ne plus se rendre compte. Il faudrait au moins avoir le choix.
Ce serait marrant de dresser un inventaire en différentes catégories, pour ne plus se planter. Existe-t-il des librairies branchées sur Rire & Chansons ? Quels sont les magasins qui jouent du Velvet Underground ? Et quels sont les lieux 100 % sans radio ?
Joe