Il y avait du sport dans les rues de Paris

Publié le par joe

A flamme symbolique, actions symboliques. Le bordel entretenu hier à Paris sur le passage du cure-dent géant en aluminium offrait un spectacle  assez réjouissant (bémol : les forces de l'ordre qui arrachent les drapeaux tibétains). Il y a malheureusement peu de chances que ces images soient relayées par les télévisions chinoises, ou sinon sous l'angle "complot pro-Tibétains qui veut saboter ce magnifique idéal incarné par les J.O." Il suffisait de voir la mauvaise foi de Ruolin Zheng, correspondant du quotidien national de Shangai Wen Hui Bao, dans l'émission C dans l'air diffusée hier.
Et puis la réaction de Bernard Laporte, le s
ecrétaire d'Etat aux Sports, aux événements d'hier, fera doucement rigoler les dissidents chinois : "J'aurais préféré que ça se passe autrement (...) les défenseurs des droits de l'homme ne respectent pas les autres". Bouh les vilains. Pour finir, cette phrase édifiante de l'Espagnol Juan Antonio Samaranch, l'ancien président du Comité international olympique (CIO), dans une interview publiée hier dans El Pais : "Chaque pays a le régime qu'il choisit." Habitants opprimés par le pouvoir, vous n'avez qu'à vous en prendre à vous-mêmes, faites plutôt du sport.   

 

Publié dans Ça vous regarde

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
C'est un scandale d'avoir donné les JO à un régime dictatorial. Cela n'aurait jamais du être fait. J'espère que ça sera globalement un fiasco.Mais (la paille et la poutre) c'est aussi une honte d'aller poser ses fesses sur la plage dans des dictatures (les exemples ne manquent pas). Que les occidentaux commencent par ne plus aller en vacances dans des dictatures dont une grande part des revenus viennent du tourisme (je ne cite personne masi les exemples balnéaires méditerranéens ne manquent pas) et ils forceront des changements politiques plus sûrement qu'en manifestant à deux pas de la maison.
Répondre
T
Ah. Elle paie la phrase de Samaranche dis donc. L'occasion de rappeler à ceux qui l'ignore que celui qui fut pendant quoi ? Vingt ans ?...président du CIO fut aussi accessoirement le franquiste le plus connu au monde.(pour les jeunes qui nous lisent, le franquisme fut un choix du peuple Espagnol, il n'y a pas si longtemps...)
Répondre