Pékin J2. La Cité interdite.

Publié le par joe

A l'intérieur de la Cité interdite.
Dimanche 29 juillet. Sur le trajet jusqu'à la place Tian An Men, des panneaux sur lesquels les pages d'un journal ont été apposés. Tiens... Une photo de Dominique de Villepin. Mis en examen?  

Visite de la Cité interdite. Ça n'en finit pas, cette succession de cours et de pavillons. Derrière des vitrines, des objets éparpillés et sans lustre, comme pour une grande braderie. Pas de traduction en anglais. Dans la Cité interdite, ce qui impressionne d'abord c'est l'espace (1km2). Mais celui-ci est occupé par une horde de touristes. Le charme du lieu en pâtit. Je préfère le jardin impérial, tout au bout, délicatement ombragé, avec ses arbres plusieurs fois centenaires.

En sortant, ascension de la colline du parc Jinghsan, artificiellement créée avec la terre sortie lors du creusement des douves. D'en haut, on voit la Cité interdite dans un voile épais de brume.  On peut aussi se faire photographier en costumes impériaux sur un trône en toc. Les cigales crépitent par vagues.

Descente en direction de l'île de Jade, autour de laquelle s'agglutinent des nénuphars. Au sud, le Pavillon de lumière. Dans la cour de ce temple, un immense récipient en jade et un pin planté durant la dynastie Jin (1115-1234). Un écriteau en anglais raconte succinctement l'histoire de cet arbre : au XVIIIe siècle, l'empereur Qianlong (1711-1799) se serait tellement plu sous ce pin qu'il l'aurait surnommé "Marquis of Shade". Le marquis de Sade ???

Sur l'île de Jade, les pédalos en forme de canard restent à quai et le crépuscule tombe doucement.


Le restaurant Baguo Buyi.

Dîner dans un restaurant recommandé par le Lonely Planet : le Baguo Buyi, spécialisée dans la cuisine du Sichuan. A 20h10, un spectacle entre Arturo Brachetti et superhéros, où un type change rapidement de masque, derrière son éventail, tout en exécutant des figures acrobatiques.

Je commande trop de plats, je n'arrive pas à me rendre compte de leur dimension réelle sur les photos de la carte : je prends des seiches, des concombres, des champignons noirs, et même plus. Je délaisse les nouilles froides baignant dans une sauce noire avec des éclats rouge. Je goûte les boulettes de pate de riz, enrobées d'une feuille, avec un jus de viande à l'intérieur. Je mâche la feuille, le serveur me regarde bizarrement, il glisse un mot à la chef de table, qui vient me faire comprendre que les feuilles ne sont pas mangeables...

Joe

Publié dans Dix jours en Chine

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