Die Hard 4, coup de vieux et vieilles ficelles

Publié le par joe

"Toujours au mauvais endroit au mauvais moment."  C'est plutôt ce qu'on pourrait dire de la caméra dans Die Hard version 4. Toujours à filmer un p'tit cliché ou une grosse surenchère. "Toujours au mauvais endroit au mauvais moment."  Non. Pas depuis que John McClane joue l'homme qui tombe à pic, celui qu'on attendait pour sauver les Etats-Unis le monde. John McClane se prend pour un Dieu, je préférais le Bon Samaritain des années 1990. Entre-temps, le 11 Septembre, "Alias" et Mission Impossible sont passés par là. Et pour faire emballage moderne, on trempe le film dans un bleu chromé high-tech. 

Samuel Snakes on the plane Jackson a cédé la place à un gringalet hacker pour rameuter à la franchise Die Hard une nouvelle génération de teenagers. Comme tout bon geek, il joue à Gears of War, habite un espace réduit, se trimballe avec un Palm Nokia, vit avec sa mère ou avec des potes, pas avec une copine. 

Et pour terroriser les parents nuls en informatique, le scénario met les Etats-Unis le monde face à la menace d'un gigantesque hacking : plus d'eau potable, plus d'électricité, plus de télévision. On ajoute même un soupçon d'Anthrax, mais sans Al-Qaida. Le grand méchant ne se prend plus pour un dingue comme Alan Rickman ou Jeremy Irons, il a  l'air de sortir d'HEC  une tête de premier de la classe. 

On apprend qu'en fait, il veut pas dominer le monde, il veut juste grossir son compte en banque. Pour cela il peut compter sur son crew : sa copine, très très méchante aussi (elle fronce les sourcils) , une "Asian chick" avec un "Kung-Fu de merde" (Si même McLane le dit) . Mais aussi ses hommes de main qui parlent français. Pourquoi ? C'est pas expliqué dans le film.

Mais nous ce qu'on aimait, c'était que tous les ennuis lui tombaient dessus à John McLane, pas qu'il aille au-devant des embrouilles. Car se trouver face à un avion-chasseur dans un camion sur un échangeur d'autoroutes, faut vraiment bien le chercher.

Pendant le film, une évocation [incongrue] de la lenteur des secours après l'inondation de la Nouvelle-Orléans... On se demande bien où était John McLane à l'époque. On pense au titre original : 
"Live free and die hard."

Et à la fin, on attend Papa don't preach de Madonna au générique.

Vivement le prochain
John (Rambo).

Joe

Publié dans C'est tout vu !

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L
Mclane a vielli et pour filmer ses nouveaux exploits on prend un jeune réalisateur déjà vieux...C'est pas beau de vieillir...
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D
T'as déjà songé à proposer tes services à nanarland.com ? :)J'aime bien la mention:"Et pour terroriser les parents nuls en informatique, le scénario met les Etats-Unis le monde face à la menace d'un gigantesque hacking : plus d'eau potable, plus d'électricité, plus de télévision."C'est le "plus de télévision" qui m'a fait le plus rire je crois!
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J
nanarland.com, il est vraiment sympa leur site :)