Excellent "Gears of War" en mode coopération
" - Putain ! T'es mort ! Mais pourquoi tu t'es pas planqué ? - Désolé, j'arrivais pas à viser là d'où j'étais. Ah OK! Il faut donc appuyer sur le bouton A pour se mettre à couvert... Euh... Tu me ressuscites, là ? [Quelques secondes plus tard ] "Regarde où t'as jeté ta grenade ! Je l'ai pris en pleine gueule ! - Désolé... J'avais pas pris la bonne arme, j'ai confondu avec le fusil d'assaut Lanzor." Voilà, en gros, les premiers échanges avec mon coéquipier sur l'excellent Gears of War en mode coopération.
Nous sommes deux gros bras à la mine patibulaire. Pas des Rambos d'opérette, pas des lavettes d'officiers haut-gradés. On est des durs à cuire, des soldats bodybuildés comme des afficionados du Club Med Gym. Mon coéquipier, c'est Marcus Fenix, il a un bandana sur la tête, mais faut surtout pas lui dire que ça fait pédé. Moi, mon nom c'est Dom, plus personne n'ose m'appeler Dominique. Avec un arsenal d'armes sur le dos, on parcourt une ville en ruines, livrée aux mains des "locustes", des méchants pas beaux, des extra-terrestres fourbes et cruels.
Ce jeu, sorti en novembre 2006 sur la Xbox 360, mérite bien d'être qualifié de tuerie. Le développeur Epic Games a fait en sorte que ce First Person Shooter ("jeu de tir à la première personne") mélange brillamment à la fois bourrinage et stratégie. Je me suis rarement autant senti immergé dans un vrai champ de bataille. Notamment grâce à l'ambiance post-apocalyptique, particulièrement glauque, avec une bonne dose de gore, qui explique l'interdiction de ce jeu aux moins de 18 ans.
En mode coopération, l'écran partagé n'affecte trop la vision d'ensemble. Jouer à deux sur Gears of War procure vraiment du plaisir et permet de de multiplier les tactiques de combat ("Je fonce m'abriter derrière la voiture ! Tu me couvres!'). A la différence de Timesplitters 2, certains passages du jeu ont même l'air d'avoir été conçu pour ce mode, comme celui où un joueur prend contrôle d'un véhicule, tandis que l'autre, sur son toit, se charge de dégommer des créatures sensibles à la lumière. Une ambiance très Pitch Black, Vin Diesel en moins.
JOe